Contrainte : me livrer dans un article
Lorsque j’étais enfant, j’avais un rapport compliqué au sport. Des profs pas très sympas ni motivants au primaire, une peur bleue à la piscine qui fait que depuis j’ai peur de l’eau, l’histoire partait mal…
Le volley, mon déclic
A l’adolescence, j’ai commencé le volley. Il fallait que je trouve un sport en raison de problèmes de dos. J’ai choisi le volley et ça m’a transformée. Je suis devenue complètement addict, je passais des heures à jouer chaque semaine, je regardais des tonnes de matchs à la télé et j’allais voir l’équipe locale féminine, alors au très haut niveau. Je me rejouais les matchs par la suite en m’imaginais marquer les points décisifs. Et j’ai tenté le sport études. Il m’a manqué une expérience en club et quelques centimètres. Un des premiers coups durs que j’ai connus.
L’effet « yoyo »
Au lycée j’ai continué le volley et je courrais un peu. A la fac, j’ai complètement laissé tomber, par manque de temps. Je passais ma vie à bosser. Et à manger n’importe comment aussi. Un jour, un déclic, après une prise de poids importante. Je me suis vraiment mise au running. Sauf qu’au début, c’était pas vraiment la joie. J’avais du mal à me motiver pour aller courir. Ce n’était pas du tout du plaisir. Puis le plaisir a grandi au fur et à mesure que les kilos partaient. Une nouvelle tuile et j’ai tout arrêté.
Le sport, ma drogue
Il y a trois ans, lasse de faire le yoyo, j’ai sauté le pas, sur les conseils d’une amie, et je suis allée voir une diététicienne. Rééquilibrage alimentaire et reprise du sport. Quelques mois plus tard, 15kgs en moins et une nouvelle routine sportive en plus. Petit à petit, le sport est devenu ma drogue, mon exutoire. Combien de solutions et d’idées trouvées pendant une séance ? Combien de « kiffs » pris ? Je ne les compte plus. Le sport c’est MON moment, mon essentiel.
Un programme d’entraînement comme un défi
Un jour, j’ai lu que l’on considérait qu’une personne était en bonne condition physique si elle était capable de courir 10kms en 1h. Cela ne m’a plus quittée. J’ai suivi un plan d’entraînement (6 ou 8 semaines, je ne sais plus) et j’y suis arrivée. Du plaisir mais parfois des difficultés. Mais c’est comme ça qu’on progresse.
De ce programme j’ai retenu une chose : quand on travaille dur, quand on se bat, on peut atteindre ses objectifs. Quelle fierté lorsque j’ai terminé ma première course officielle, un 10K en 58′ ! Le running est une belle école de la vie, un moyen de se dépasser, prendre confiance, s’affirmer.
Le sport pendant ma grossesse
Et quand je suis tombée enceinte, j’étais évidemment très heureuse mais je savais que cette période serait difficile. J’ai du arrêté la zumba strong et le running sur les conseils de ma sage femme et je l’ai très mal vécu. En gros, il me restait le renforcement musculaire, le vélo d’appartement, la natation et l’aquagym. Je faisais un peu grise mine mais c’était pour la bonne cause. Alors j’ai fait principalement de l’aquagym et du renforcement musculaire et ça m’a aidée. Beaucoup. J’ai marché aussi. Jusqu’à la fin ou presque.
Mon retour sur les pistes
Je n’avais pas encore accouché que j’avais déjà prévu la date de ma première course officielle après bébé. Et même celle de ma reprise de l’entraînement. Selon la date de mon accouchement, puis le temps de faire ma rééducation périnéale, je pouvais théoriquement courir de nouveau pour le jour de mon anniversaire. Et c’est devenu mon objectif. Je ne pensais plus qu’à ça, entre deux biberons. Et le jour tant attendu est arrivé. J’ai recouru. Et j’ai « kiffé ». Mais tellement ! Avec à l’arrivée, mon mari et ma fille qui m’attendaient. Le bonheur absolu. Le plus beau cadeau d’anniversaire.
Depuis, j’essaie de trouver un équilibre entre bébé, boulot et sport. Et… c’est vraiment du sport ! Mais je m’accroche ! Si je n’ai pas ma dose de sport chaque jour, je mords, alors… on s’organise !
Et vous, quelle est votre relation au sport ?
Photo par Bruno Nascimento on Unsplash